De tout un peu - JAC KALLOS, POEMES, TEXTES ET PHOTOS

Rencontres.

Une mère née à Saint-Nazaire, une épouse native du Valenciennois, deux éléments qui se rappellent à moi quand je découvre qu'un site internet de St Nazaire, Couleur d'aencre, couleurs de l'estuaire a reproduit ma comptine Le vent et qu'un ch'ti s'est empressé dans la foulée d'en donner sur le même site une traduction dans son patois. Je ne résiste pas au plaisir de reproduire à mon tour sa contribution ci-après :
Le vent levant, l'brayou d'autan, l'brayou d'antan et ed' naguère, l'brayou bénin, l'brayou calin ou clandestin, l'brayou chagrin qui désespère, l'brayou qui chouffle chur mes moufles et qui maroufle mes pantoufles, l'brayou d'hiver, l'brayou qui fait tant de méfaits et qui défait ce que j'ai fait, l'brayou mauvais…Le vent qui gliss' chous ma pelisse, l'brayou qui plisse ma peau lisse, l'brayou malin, l'brayou qui pleure et ed' bonne heure couche mes fleurs et me fait peur, l'brayou qui crie toute l'drache, l'brayou coquin, l'brayou idiot, l'brayou marin, l'capenoule tôt ed' Chaint-Malo, l'capenoule tard ed' Zanzibar, l'brayou deul' large pousseur ed' barge…Du biloute au chud, l'quinquin che charge : l'brayou enrage. Quel vent ed' chien !

Presse

...Une source lointaine...ouvrage au fil duquel, complices, la femme, l'amour, la nostalgie aussi sont loués en écrit sensuel et soyeux. Classique, la poésie de Jac Kallos est néanmoins un chant libre. Un hymne à la vie satiné d'une capiteuse douceur qui touche au coeur. Jouant des gammes de l'intime, "Une source lointaine" est un ruisseau d'émois à murmurer dans l'odeur des lilas ou à dire à pleine voix pour la musique des mots et le charme des images.
(Chantal Spirli,  le Dauphiné libéré, 14 septembre 2008)
S'il y a 5 concours en France, sérieux et de haut niveau, celui de l'Association des Belles Lettres en fait partie. Son but: faire connaître un poète de talent en lui offrant une publication. Cette année, le choix du lauréat a été fixé à l'unanimité par les membres du jury sur Jac Kallos, un amoureux des lettres classiques, de l'esthétique et de l'histoire de l'art...A la fois lyriques et poétiques, ses textes sont un régal à lire comme à écouter.
(Thierry Arzens, le Petit Niçois, 11 septembre 2008)
...ses poèmes sont de ceux qui vont droit au coeur et que l'on chanterait volontiers. L'homme s'avoue "honteusement classique". Quoi de plus classique en effet que l'amour, le désir ? Mais quoi de plus délicieux ? "Une source lointaine" nous parle aussi d'émotons fragiles et du temps qui passe. Un recueil frais et désaltérant...A boire d'une traite.
(Gaëlle Missonnier, la Tribune, 23 octobre 2008)

Page précédente